De petit em feien aprendre poemes de memòria. Aquesta és una pràctica que em sembla que va de baixa. Conté dos elements que segons com sembla que hagin perdut crèdit: poema i memòria. De tota manera m'és ben igual.
D'aquest poemes me'n queden fragments pel cap. Per exemple aquest:
Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé
Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie:
I d'aquí no passava.
Doncs avui m'he decidit a repescar el poema sencer de Nerval. I a compartir-lo:
Je suis le Ténébreux, – le Veuf, –
l’Inconsolé,
Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie.
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J’ai rêvé dans la Grotte où nage la Syrène…
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.
Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie.
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J’ai rêvé dans la Grotte où nage la Syrène…
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.
Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ?
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
I de passada afegir-hi la recitació de Jean Vilar:
I per acabar-ho d'amanir i passar pàgina, un altre poema on he arrbat per associació d'idees. Aquest és de Rimbaud i el canta Léo Ferré:
Doncs ja està.